Emploi des seniors

L'emploi des seniors à travers le monde... Conclusion édifiante d'une étude Manpower sur l"emploi des seniors dans le monde... Méthodologie de l"étude Au cours du mois d"octobre 2006, Manpower a effectué un sondage auprès de 28 000 employeu...

 

Etude sur les perceptions du travail des seniors Les entreprises pensent souvent que les seniors ne veulent pas ou plus travailler ce qui les pousse à ne pas les recruter ou encore à les faire quitter l’entreprise le plus tôt possible.

 

Rhône-Alpes, l’ANPE se mobilise pour les seniors 14 avril 2008 Face à la situation catastrophique de l"emploi senior en France, l"ANPE Rhone-Alpes a commandé une grande étude sur les perceptions et pratiques du travail des quinquas et plus dans ...

 


"Point-clé pour remettre les gens au travail"...

17 mai 2008
Le nouveau président de l'Unédic, Geoffroy Roux de Bézieux, récemment élu à la présidence de l'Assurance chômage, a déclaré samedi sur LCI que la formation était "le point-clé des cinq années qui viennent, pour remettre les gens au travail"... "Je suis novice en matière de dialogue social, mais par contre, j'ai créé plusieurs milliers d'emplois en France; ça donne une petite idée de comment on fait pour remettre les gens au travail", a-t-il déclaré.
Il estime que c'est la formation qui est en cause et c'est, dit-il, le point clé des cinq prochaines années. Et pas seulement pour les personnes ayant déjà une formation... , mais également pour ceux qui n'ont en pas reçu.
Il a ajouté que même si la conjoncture actuelle est difficile, on bénéficiera structurellement, d'une baisse du chômage pour des raisons démographiques: "On va atteindre

ce qu'on appelle le niveau structurel de chômage autour de 5 à 6 %"...
Et a-t-il ajouté, "quand on arrive à ce niveau, tous les économistes le disent, il y a un problème parce qu'on a des gens qui ont, ce que l'on appelle une "distance à l'emploi", pour des raisons de formation et d'âge ... trop jeunes ou seniors, ils ne sont pas employables, ils sont trop loin de l'entreprise, et c'est là que le rôle de France Emploi, la nouvelle structure issue de la fusion de l'ANPE et des Assedic, va être important".
Alors, on a envie de s'interroger...et pour prolonger l'image qu'il a lui-même évoqué à propos de l'ouvrière de chez Moulinex, la verra-t-on un jour, après avoir travaillé pendant trente ans à fabriquer des presse-purée, être valablement formée puis devenir, dans une nouvelle vie professionnelle, une téléopératrice épanouie dans un centre d'appel, par exemple?



Emploi des seniors : vers un quota légal

Inspiré par la loi du 10 juillet 1987 qui oblige les entreprises de plus de 20 salariés à employer au moins 6% de travailleurs handicapés sous peine de sanctions financières, le gouvernement envisage d'instaurer officiellement un quota pour les salariés âgés.
Reprenant l'idée du sénateur centriste Nicolas About qui, en novembre 2007, avait proposé ce principe dans un amendement, Bercy planche sur le sujet et devrait rendre sa copie pour la prochaine concertation avec les partenaires sociaux.
Pour l'instant, le dispositif ne s'appliquerait qu'aux entreprises de plus de 50 salariés. Son taux (le sénateur About demandait 8%), le seuil de présence minimal requis (50, ou 55 ans ?) et le montant des amendes ne sont pas encore fixés.
Ce «malus» permettra d'alimenter

un fonds pour les entreprises engageant des actions de formation pour les seniors ou une politique de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (le sénateur About souhaitait l'affecter à la CNAV déficitaire).
Malheureusement, il faut bien en convenir, la loi du 10 juillet 1987 n'a jamais réglé le problème d'emploi des actifs handicapés, cantonnés à des postes précaires et dont le taux de chômage est à 19%.
Pour les seniors, dont 62% des 55-64 ans ne travaillent plus, il est a craindre que cette nouvelle «discrimination positive» ne soit qu'une annonce sans effet, les politiques d'économies sur la masse salariale drastiquement appliquées par les entreprises et la mentalité des recruteurs étant les causes principales de cette situation.
Pour en savoir plus, Actuchômage.org le 14-04-2008



Les vieux routiers de l'informatique aussi...

19/02/2007 La France est l'un des pays les plus mal classés dans le domaine de l'emploi des seniors.
L'informatique n'échappe pas à cette règle du « jeunisme ».
Pour y remédier, la société de portage Ad'Missions offre une alternative intéressante aux seniors auxquels il reste encore quelques années de travail devant eux.
Selon l'Insee, seuls 37% des 50-64 ans sont encore en poste en France et le taux d'emploi des plus de 50 ans est inférieur à la moyenne de la zone Euro, elle-même très éloignée des performances des Etats-Unis et du Japon.
En octobre dernier, le ministère de l'Emploi et de la Cohésion sociale avait lancé une campagne d'information dont le but avoué était de sensibiliser les entreprises aux problèmes de discrimination envers les seniors.De son côté, la société de portage Ad'Missions compte 65% de salariés de plus de 40 ans auxquels elle offre la possibilité de faire valoir leur expérience en tant que consultant et de dépasser les difficultés de recrutement dues à l'âge : bénéficier d'un statut de salarié tout en étant autonome et donner une nouvelle orientation à leur fin de carrière.
Présente à Paris et en régions (Lille, Lyon, Rennes, Nantes, Toulouse, Strasbourg et Marseille), cette entreprise est composée de 25% de « consultants salariés » dans le domaine informatique, soit 150 personnes environ.
Postuler dans les SSII comme consultant
DRH d'Ad'Missions, Sabrina Cohen souligne que, contrairement aux idées reçues, la plupart des salariés que la société de portage rémunère travaillent dans des SSII même s'ils n'apparaissent pas dans les organigrammes. « Les plus de 40 ans ne doivent pas démarcher les SSII en indiquant qu'ils recherchent un CDI, mais ils doivent transformer leur CV en offre de mission ». Pour ce faire, Ad'Missions conseille et aide les informaticiens adhérents, grâce notamment à une formation gratuite qui permet d'évaluer un tarif et de « vendre » à prix très correct sa mission. « 70% de nos consultants travaillent en mission avec les SSII.
Elles ont conscience de l'atout majeur des seniors qui est l'expérience et les consultants qui ont admis ce modèle économique gagnent très bien leur vie », poursuit Sabrina Cohen.
A l'heure où le « papy boom » s'amplifie et que le double problème des retraites et du chômage n'a jamais été aussi actuel, la réponse d'Ad'Missions est une très intéressante alternative pour les seniors... et ceux qui le deviendront.
Pour en savoir plus, lemondeinformatique.fr



Recommander cette page


Seniors du Monde.fr, un autre regard sur les seniors...