9/02/2009 Réputée peu technique, la randonnée requiert toutefois une certaine condition physique, surtout sur des itinéraires difficiles ou longs. Elle suppose également un minimum d'équipement et de préparation. La qualité et la pertinence du choix du matériel en fonction du type de randonnée projetée dicteront en grande partie le confort de la marche et la sécurité des personnes, dans un cadre naturel qui ne saurait être complètement exempt d'écueils. Pour s'équiper, les randonneurs doivent parfois affronter l'embarras d'un choix difficile, tant l'offre est devenue abondante, toujours plus technique et segmentée. Les critères de sélection d'un matériel reposent en partie sur le type de randonnée pratiquée. Ils dépendent aussi du constant compromis à faire entre l'utilité d'un produit, ses qualités, et... le poids du sac ! Car en randonnée, il faut presque toujours tout porter... LES VETEMENTS Depuis quelques années, la mode s'est emparée de l'activité nature/randonnée et l'offre dans les rayons s'est multipliée, s'affichant partout, à la campagne comme en ville. Il ne faut cependant pas tout confondre, et savoir distinguer la tenue confortable et décontractée, de l'équipement pratique et polyvalent. Pour la randonnée, vous gagnerez un réel confort en choisissant des vêtements dotés d'un minimum de technicité, choisis dans la gamme dite des vêtements de montagne. Le corps du randonneur a deux ennemis : lui-même - sa propre chaleur et l'humidité dégagées lors de l'effort - et les conditions climatiques extérieures. On peut être aussi bien trempé par sa propre transpiration que par une bruine persistante ou une violente averse. Les fibres synthétiques modernes sont maintenant véritablement |
performantes : elles permettent de conserver la chaleur tout en évacuant l'humidité. Elles sont imperméables et respirantes, légères et robustes... Le système dit des 3 couches Devenu fondamental dans l'habillement pour la pratique des activités de nature, ce principe multicouche se déclinera selon les conditions climatiques dans lesquelles on se trouve. • Le sous-vêtement porté sur la peau (important) a pour fonction d'offrir une certaine protection thermique et surtout d'absorber et d'évacuer la transpiration. Tout cela est rendu possible aujourd'hui par les chemises ou tee-shirts en fibres synthétiques qui présentent aussi l'avantage de sécher rapidement. Il vaut mieux renoncer aux sous-vêtements de coton qui respirent mal et gardent la sueur. • La deuxième couche conserve la chaleur : pull, sweat ou veste polaire. Comparativement à la laine, les fibres polaires sont plus respirantes, légères et d'un séchage facile. En revanche, sauf conception spécifique, elles sont inefficaces face au vent et ne sont pas imperméables. Elles sont plus ou moins chaudes selon leur grammage, de 100 g/m2 à 300 g/m2. • Le vêtement imperméable et coupe-vent constitue la troisième couche. Quoique économique et léger, le classique coupe-vent de type K-Way* ne convient pas pour la randonnée : il ne restera imperméable sous la pluie que durant une demi-heure au maximum, et se révélera vite un vrai sauna dans l'effort car il n'est pas respirant. Les coupes-vent avec enduction (enduits) sont un peu plus performants et solides, et des renforts aux épaules peuvent améliorer leur imperméabilité. - LES CHAUSSURES... - ENTRETIEN DES CHAUSSURES... - LE SAC A DOS...Extrait du "guide pratique du randonneur " publié par la FFR. |