Pour nous aider, l'association française d'implantologie lance la première campagne d'information sur cette technique. Mise au point dans les années soixante, elle consiste à remplacer les dents manquantes. Zoom sur cette méthode méconnue. Plus moderne que le bridge ou le dentier, l'implantologie reste cependant peu connue et peu pratiquée. Le manque de remboursement explique en partie le retard de la France dans ce domaine. Remplacer ses dents n'est pas seulement un acte esthétique. Il permet de redonner un certain bien-être aux personnes souffrant de la perte d'une ou plusieurs dents. Mise au point dans les années 1950 par un chirurgien suédois, cette technique repose sur la mise en place d'une racine artificielle dans l'os et sur laquelle on fixe la prothèse. Après examen clinique, cette opération se déroule généralement en trois étapes : - Le praticien incise la gencive et prépare un logement dans l'os pour mettre en place l'implant (racine |
artificielle en titane). Il referme la gencive et laisse se réaliser la cicatrisation osseuse. Cette phase d'attente, appelée "mise en nourrice", a pour but de permettre la cicatrisation de l'os autour de l'implant : c'est l'ostéointégration.
Ensuite, le patient attend ; - Après une période variant, suivant les cas, de six semaines à six mois, le praticien met en place un pilier en titane, destiné à relier l'implant à la prothèse provisoire ; - Enfin, on visse l'implant dans une infrastructure en titane sur laquelle sera placée une couronne en céramique. Une nouvelle méthode dite "en temps chirurgical" permet de faire l'impasse sur le temps de mise en nourrice. Même si elle donne les mêmes résultats que la méthode classique, elle n'est pas indiquée dans certains cas défavorables : gros fumeurs, risques d'infections, etc. Enfin, certaines techniques peuvent pallier le manque d'os (implant plus court mais plus large, greffe d'os, comblement des sinus, etc.). Source: www.doctissimo.fr |